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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 13:04

Toujours dans le but d’améliorer la considération et la prise en charge du surpoids, la Haute Autorité de la Santé a publié il y a quelques semaines ses nouvelles recommandations dans le domaine. Destinées essentiellement aux professionnels de la santé plutôt qu’aux personnes concernées, ces dernières appellent à la vigilance de ce dernier surtout en ce qui concerne l’IMC.

Le problème de poids en France

Si l’on pense souvent aux Etats-Unis  dès lors que l’on évoque « obésité » et « surpoids », la France n’en est pas moins épargnée par ce fléau. En effet, lorsqu’elle a dévoilé ses recommandations, la HAS a aussi publié des chiffres inquiétants : le problème de poids touche de plus en plus de Français à raison de 15% des adultes et 3.5% d’enfants en surpoids et 30% d’adultes et 14.5% d’enfants obèses. Les facteurs sont variés : sédentarité, génétiques, manque ou absence d’activités physiques, l’alcool, l’arrêt du tabac, les troubles du sommeil, les alimentations non modérées, la grossesse, etc.

L'IMC sous surveillance

Pour dépister à temps les problèmes de surpoids et les prendre en charge, la Haute Autorité de la Santé recommande de ce fait aux professionnels de santé de garder un œil vigilant sur l’Indice de Masse Corporel aussi bien chez les patients adultes que chez les enfants et les adolescents. Selon cette dernière, un IMC de 25 à 29.9 pour un adulte devrait mettre la puce à l’oreille de ces derniers sur un de surpoids chez le concerné alors qu’un IMC égale à 30 est déjà signe d’obésité.

La prise en charge

Pour prendre en charge les problèmes de surpoids et d’obésité chez les Français, les recommandations de la HAS sont très claires : chez les adultes, l’alimentation doit être particulièrement surveillée, une activité physique doit être prescrite mais la prise en charge doit aussi comprendre un soutien psychologique.

Chez les enfants, la prise en charge commence par le suivi de l’IMC de ces derniers dès leur plus jeune âge. Dès lors que ce dernier indique une menace, l’enfant doit être suivi pendant au moins deux ans. Ce suivi doit comprendre une surveillance de l’alimentation, des activités physiques ainsi qu’un soutien psychologique également.

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